Lorsque l’on téléphone à l’ambassade des États Unis pour prendre rendez-vous, c’est un peu comme téléphoner au service d’état civil d’une mairie, à 2 détails près : chaque appel coûte 15 euros et la personne au bout du fil vous donne très vite la désagréable impression qu’elle a droit de vie ou de mort sur vous. L’une d’entre elles par exemple, m’entendant chercher ma carte bleu dans mes affaires me lança : «Rappelez-moi quand vous serez près » avant de me raccrocher au nez. Je veux bien croire que leur boulot soit répétitif au possible mais un peu de respect bordel.
C’est terrible d’être dépendant d’une personne qui n’a rien à vendre ; pas de sourire commercial, à peine un «merci de votre appel » récité sans vraiment y croire. J’en viens à regretter le bagout de notre agent immobilier.
J’écris ce texte au fond d’une salle de classe, je lève la tête toutes les 2 minutes parce qu’en face de moi, une vingtaine d’élèves passent leur bac d’histoire. Je crois que je vais sortir un paquet de chips pour bien les faire chier.
Pour Alice et moi, l’oral du bac sera le mercredi 9 Juillet à 8.30, jour de notre rendez-vous à l’ambassade des Etats Unis.