Portland Oregon

Mercredi dernier, avec 6 autres enseignants et l'assistante principale de mon école, nous sommes partis à Portland Oregon. Outre mon billet, la seule chose qui m'a été demandé pour embarquer c'est la petite carte qui me sert de permis de conduire. 5h30 et demi vol et 2h de décalage horaire: de quoi se rendre compte encore une fois de l'immensité du territoire Américain. Portland a des allures de New York au niveau de l'architecture de ses bâtiments. C'est reconnu comme étant l'une des villes les plus vertes du pays et c'est vrai que c'est très agréable de s'y balader. Un détail qui vaut le coup d'être mentionné, les transports sont gratuits dans tout le centre ville. Le fait de pouvoir aller où on veut sans voiture m'a donné la jolie impression d'être en Europe.

Pourquoi ce voyage?
A mon école, Fabienne et Françoise, 2 sœurs belges et Margaux, une Américaine sont 3 passionnées d'une philosophie éducative créée en Italie: l'approche Reggio Emilia. Cette philosophie est en train de devenir de plus en plus importante en Europe et dans le monde. Dans ces écoles, tout est fait pour laisser libre place à la créativité de l'enfant. C'est en créant (peinture, sculpture, dessin, écriture...) que l'enfant apprend les maths, l'anglais et les autres matière. Par exemple, au lieu de dire à l'enfant de maternelle: "voici des légos construit moi une maison". L'enseignant laissera la liberté à l'enfant de choisir ce qu'il créé l'invitant à créer une histoire autour de sa création. Ensuite il pourra dessiner sur ce qu'il fait. L'enseignant est sans cesse à l'écoute de l'enfant. Il est plus là pour stimuler l'esprit de ses élèves, comme si ce qu'ils avaient à apprendre était déjà présent en eux.
Bref, le rêve de ces charmantes demoiselles étant d'ouvrir une école Reggio à en Louisiane, elles ont sauté sur l'occasion de visiter l'une des plus anciennes écoles du genre américaines.Voir les élèves et leur enseignant en action est vraiment impresionant et permet de constater qu'il existe bien des manières de faire passer un savoir.
4 jours intéressants qui m'ont bien changés les idées. C'est le cas de le dire.